Lettre d'information externe Janvier 2021- N ° 122
EDITO
Chers amis Business Angels, Chers lecteurs,
L’équipe de Badge se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2021, à titre personnel comme à titre professionnel. Qu'elle vous apporte santé, bonheurs partagés et réussites dans vos projets.
Souhaitons-nous aussi beaucoup de prudence et de patience jusqu'à ce que la pandémie prenne fin.
Malgré celle-ci et le contexte particulier qui en a résulté, l’année 2020 fut une année record en termes d’investissements et de membres de notre association. En effet, nos membres ont investi plus de 5 M€ dans 22 projets. C’est un record pour un réseau de BAs de la Fédération France Angels. Nous détenions le précédent record avec 3.3 M€ en 2018.
Je suis fier de compter aujourd’hui parmi nous plus de 280 adhérents. Ce nombre est en progression de 10% par rapport à 2019.Je me réjouis également de noter la grande implication de nos membres dans le sourcing, l’instruction et l’accompagnement des projets. Ceux-ci ont été instruits en grande partie par des membres nous ayant rejoint en 2019 et 2020.
C’est la tradition de formuler des vœux. Pour notre association, j’en formule deux :
Je souhaite davantage de sorties satisfaisantes en 2021 pour les beaux projets dans lesquels nous avons investi depuis plus de 5 ans,
Que nous puissions reprendre nos réunions en présentiel afin de maintenir le caractère convivial de notre association.
Encore bonne année 2021 à toutes et à tous !!
Amicalement,
Jacques Tamisier
Président des Business Angels des Grandes Écoles
La crise, et après, 2ème enquête
Catherine Delcroix Vice-présidente chargée de l'accompagnement et des sorties
Comme lors de la première enquête que nous avions publiée en mai 2021, notre réseau s’est appuyé sur ses accompagnateurs pour comprendre l’impact de la crise sanitaire sur les sociétés dans lesquelles nos adhérents ont investi, aussi bien sur les besoins en financement que sur le business model.
La plupart des économistes s’accordent aujourd’hui à dire que le défi des prochains mois, voire années, sera de débrancher les aides aux entreprises tout en évitant les faillites. Les start up de notre réseau ont, elles aussi, largement bénéficié des aides de l’état. Les PGE accordés, auxquels s’ajoutent les dettes fiscales et sociales représentent un montant très significatif, rapporté à la marge brute générée. Et si aujourd’hui nous n’avons constaté aucune défaillance liée uniquement à cette crise, et si les réserves de trésorerie sont globalement au même niveau qu’en mai, bien qu’un peu plus courtes et avec bien sûr de fortes disparités entre sociétés, le remboursement de ces dettes supposera que l’activité dégage de la valeur ajoutée, et/ou que les fonds propres soient renforcés.
Quant aux conséquences de la crise sanitaire sur les modèles économiques de nos start up, elles sont nombreuses et contrastées.
Plus de la moitié des sociétés étudiées ont vu leur activité freinée, seules quelques-unes ont amorcé un pivot, leur secteur économique étant durablement affecté, l’aérien notamment. La plupart estiment que leur activité redémarrera lorsque les mesures de confinement disparaîtront, dans les domaines de l’industrie, de la santé, de la mobilité, de la silver economy, des services aux entreprises…Elles ont eu un accès limité à leurs clients, ou, pour les biotech, l’impossibilité de réaliser des essais cliniques. Et, pour plusieurs d’entre elles, la reprise rapide des ventes à la sortie du premier confinement peut justifier cet optimisme. Leur plan de développement est néanmoins retardé et doit faire l’objet de beaucoup d’attention de notre part..
Un tiers environ des sociétés étudiées considèrent que leur activité n’est pas impactée.
Enfin, pour les autres, la crise sanitaire a créé une opportunité d’accélération. Ce sont bien sûr les services numériques, les fintech ou legaltech qui ont profité du formidable essor du numérique, mais aussi, des biotech ayant orienté une partie de leur recherche vers la COVID 19.
Nous ne pouvons bien sûr tirer aucune conclusion d’ordre général, cette étude n’est qu’une photo à l’automne 2020, qui montre une bonne résistance de nos participations face à une crise sans pareille, mais aussi d’importants besoins en financement en 2021 et 2022. Notre engagement, en tant que Business Angels, auprès des sociétés de notre portefeuille, sera plus que jamais important pour s’assurer de la pérennité de ces entreprises, et des centaines d’emplois qu’elles ont créés.
Réunion accompagnateurs du 14 janvier 2021
28 accompagnateurs, confirmés ou néophytes, se sont réunis le 14 janvier. La moitié étaient présents dans la salle de réunion, les autres en visioconférence.
L’ordre du jour était centré autour de deux objectifs : mieux connaître notre portefeuille, et formaliser l’apport de notre réseau auprès des accompagnateurs.
Les résultats de l’enquête de l’automne 2020 ont été discutés (voir l’article "La crise, et après, 2ème enquête").
Des témoignages concrets sur le rôle joué lors d’une sortie, ou lors de la résolution de situations de crise de nature très différentes, ont conduit à des partages d’expérience entre les accompagnateurs présents, leur ouvrant de nouvelles perspectives.
Des conclusions de cette rencontre, se dégagent des actions concrètes pour renforcer l’apport que notre association peut avoir auprès de ses accompagnateurs, autour de son éthique, de la formation, du fonctionnement en réseau et de l’échange d’expériences.
BADGE : Bilan des cinq dernières années
L’année 2020 est la meilleure depuis la création de notre association avec 5.3 M€ investis. Ce record est obtenu grâce au refinancement important apporté par nos membres à deux projets dans le domaine de la santé. Dans ces deux entreprises que nous accompagnons depuis dix ans pour l’une et depuis cinq ans pour l’autre, les progrès sont importants et ont suscité un bel enthousiasme de nos membres.
Il en résulte qu’en 2020, une grande majorité des fonds apportés l’ont été à des projets concernant la santé, biotech ou medtech. De ce point de vue, l’année 2020 est un peu atypique mais une analyse de nos investissements des cinq dernières années permet de montrer la diversité de nos investissements de premiers tours. Naturellement nos investissements en seed capital dans la santé nécessitent beaucoup de financements complémentaires à la différence de beaucoup d’autres secteurs dans lesquels les sociétés peuvent générer du chiffre d’affaires beaucoup plus tôt, ce qui explique que dans nos statistiques de tours ultérieurs la santé ait un poids supérieur.
Le premier diagramme montre que les financements de premiers tours évoluent entre 1M€ et 1,5M€, et à ce titre le résultat 2020 est bon, sachant que certains de nos Business Angels ont dû arbitrer entre projets nouveaux et refinancements de projets dans lesquels ils avaient déjà investi. Pour les refinancements on peut noter les excellents résultats de 2018 et surtout de 2020.
16,5 M€ ont été apportés sur 5 ans. Nous avons financé 62 entreprises en premier tour avec une moyenne de 100 k€ par entreprise (400 k€ a été le maximum).
65 tours ultérieurs ont été réalisés finançant 39 entreprises avec une moyenne de 250 k€ par entreprise mais avec une très grande variation (3 M€ apportés à une même entreprise en plusieurs tours).
On note que 3 secteurs représentent chacun autour de 30% des investissements de premier tour : la santé, l’industrie et le numérique (applications, logiciels, plates-formes). Les projets CleanTech ont un poids relativement faible mais celui-ci est en croissance en 2019 et 2020.
Comme expliqué avant, beaucoup de refinancements concernent les entreprises du secteur de la santé.
Pour 2021, nous avons de bons dossiers en instruction et le flux de dossiers en Comité de validation est toujours élevé. Nous nous attendons aussi à beaucoup de demandes de refinancement, en particulier d’entreprises qui ont été ralenties ou arrêtées dans leur développement par la pandémie, qui ont obtenu des PGEs et qui vont devoir les rembourser et renforcer leurs fonds propres.
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
Compte tenu du contexte sanitaire en vigueur, toutes nos réunions se font actuellement par visio-conférence.
>>> PRÉSENTATIONS DE PROJETS
Réunions mensuelles avec présentation de projets innovants en recherche de fonds animés par Michel Huet , Secrétaire Général, chargé de l'Instruction. Réservées à nos adhérents. Non-adhérents, demandez votre invitation.
Les start-up se confrontent à différentes problématiques à chaque stade de son cycle de vie mais quelles sont les assurances obligatoires pour une start-up ?
Olivier Blandin, CEO chez ACCRMA et Laurent Cheynet, président de Monte Cristo Consulting, vous invitent à découvrir ce 10 février à 9h30 les assurances incontournables de la start-up à le scale-up.
Programme :
Pendant 45 min ces experts discuteront sur :
Quelle assurance pour le stade de votre start-up ? du décollage au passage à l’échelle
Les assurances, du nice to have or must have ? (exigences du partenaire)
Les Business Angels des Grandes Écoles (BADGE) investissent 67 k€ dans la start-up industrielle Nimbl'BOT
Six membres de BADGE ont investi 67k€ dans la levée de la jeune start-up technologique totalisant 203k€. Les autres investisseurs sont un Fonds pour 50% et des Business Angels individuels.
Nimbl'BOT société fondée en 2018 par Ludovic Dufau et Alice Lassalle propose une solution d’architecture robotique innovante qui combine agilité et précision permettant d’obtenir des résultats inégalés pour améliorer la flexibilité de l'outil de production, les conditions de travail et la compétitivité des entreprises utilisant des robots industriels.
Cet apport en capitaux permettra l'industrialisation du procédé avant un lancement commercial à plus grande échelle dès l'année prochaine.
La start-up deeptech SEPARATIVE, lauréate du concours européen EIC Accelerator Pilot, obtient un financement de 7,4 M€ pour mettre sur le marché de l’industrie pharmaceutique son innovation de séparation des molécules
SEPARATIVE - start-up basée à Solaize, au sud de Lyon, sur la plateforme collaborative de Procédés Innovants d’Axel’One, à proximité du Pôle de Compétitivité AXELERA révolutionne la séparation des molécules grâce à ses colonnes disruptives de chromatographie aux résolutions inégalées et à basse pression.
Cette start-up innovante investie et accompagnée par BADGE depuis 2017, créatrice de la Chromatographie Multicapillaire Haute Performance (HPMC) pour les industries chimique et pharmaceutique est lauréate de l’EIC Accelerator Pilot et obtient un financement mixte de 7,4 millions d’euros.
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